Chère lectrice, cher lecteur,

À votre avis, lequel de ces trois rhizomes est de meilleure qualité ?

Il y en a un venant du Brésil, un de Chine et un des forêts du Pérou. 

L’un des trois a poussé tranquillement sous le soleil, dans une forêt tropicale humide et chaude. 

Les deux autres… plutôt en serre. Avec beaucoup d’eau et de chaleur artificielle.

Il y en a un qui pique la langue tellement il est chargé en gingérol (la substance active du gingembre).

Le deuxième a un goût bien plus doux, et le dernier est quasiment insipide.

2 signes qui ne trompent pas : la taille et la provenance

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le gingembre plus goûteux est celui dont les rhizomes sont les plus « fins » et les plus « petits ».

Ce sont comme des condensés : le goût est concentré, la couleur est d’un jaune plus vif, les propriétés sont plus fortes.

Passons maintenant à la provenance. Il existe trois grands producteurs de gingembre au niveau mondial :

  • La Chine : c’est la championne de la production de masse du gingembre (492 000 tonnes). Beaucoup de serres, des rhizomes « dopés » avec un arrosage intense, plus gros et plus pâles. Ils poussent le plus souvent sans voir la lumière du jour, dans des serres. Ils ont un goût moins fort et coûtent très peu cher. Ce sont les plus courants dans nos supermarchés. 
  • Le Brésil : il produit moins de gingembre que la Chine, presque tout dans la région du sud-est du pays, mais les pratiques agricoles y sont bien moins contrôlées. Ça donne des cultures avec plus de pesticides, sur des sols extrêmement pauvres… des rhizomes quasiment blancs. Une petite partie de la production est en bio et de meilleure qualité, mais ce n’est pas celle qu’on trouve le plus souvent chez nous. Cette provenance est à fuir absolument. 
  • Le Pérou : il a une production très spéciale. Presque 95 % du gingembre est planté en agriculture biologique (« seulement » 4 000 tonnes). Ils poussent en majorité dans les vallées nichées entre la région amazonienne du Pérou et les hauts plateaux, ce qui les protège naturellement du vent et des parasites. Le climat est doux et humide naturellement ; pas besoin de serres. Ce sont des rhizomes plus fins, plus petits et aussi beaucoup plus riches en gingérol. 

Pour les reconnaître, le mieux reste de se fier à l’étiquette, mais visuellement ils sont aussi très différents, car chaque pays plante une espèce qui va le mieux avec ses conditions de culture. 

Voilà à quoi ressemblent les 3 :

Vous constatez que le gingembre du Pérou présente des excroissances plus fines que les deux autres.

Depuis que je sais comment reconnaître un bon gingembre, on ne m’y trompe plus.

Et pour cela, je dois remercier une praticienne en herboristerie. C’est d’elle que je tiens toutes ces informations.

Du gingembre pour soulager vos douleurs articulaires, lutter contre les migraines, faciliter votre digestion…

Elle s’appelle Marie Nauleau, et elle utilise le gingembre avec ses clients tous les jours, dans de nombreuses préparations :

  • En baume maison, contre les inflammations articulaires
  • En jus, pour les migraines et les coups de froid 
  • En poudre, pour un petit remontant rapide
  • En décoction, pour les digestions difficiles et les estomacs délicats
  • En alcoolature (qu’elle fait elle-même) contre les nausées… 

Il y a tant de choses à faire avec le gingembre qu’elle y a consacré une formation vidéo.

Elle y révèle les pouvoirs du gingembre sur la santé, et y transmet ses meilleures recettes.

Les préparations de Marie à base de gingembre. De gauche à droite : un baume qui soulage les articulations, un jus dynamisant et une teinture mère faite maison.

La plupart des gens n’utilisent le gingembre que pour assaisonner leurs plats. Quel dommage, et quel gâchis, quand on connaît tous ses bienfaits !

Après avoir suivi cette formation, il m’a donc semblé évident qu’elle devait être accessible au plus grand nombre.

J’y ai appris beaucoup de choses que les recettes d’Internet ne disent pas, ou mal : 

  • À quelle température infuser le rhizome et pendant combien de temps(en tisane, par exemple, ça ne sert à rien, vous n’extrayez aucun principe actif)
  • Où trouver les rhizomes de meilleure qualité
  • À quelle saison ils sont les plus frais et les plus « actifs »
  • Comment l’utiliser pour soigner les remontées acides, les pertes d’appétit, les intestins paresseux
  • La meilleure forme pour soigner les articulations (ça commence par calmer l’inflammation en interne)
  • Combien de fois par jour vous pouvez en boire, et quel est le meilleur moment pour en prendre (cela dépendra de vos troubles digestifs)

Dès demain, je vous dirai comment accéder à cette formation.

Si vous êtes prêt à améliorer votre digestion, calmer vos douleurs, ou encore retrouver de l’énergie grâce aux pouvoirs du gingembre, surveillez bien votre boîte mail.

Bien à vous,

Gaëlle Scrive

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9 Commentaires
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Merci Gaëlle,
Je vais surveiller ma boîte mail.
Mariette Lacasse
Québec, Canada.

Merci, je suis contente d’avoir lu votre article, et j’aimerais en savoir plus sur la façon d’utiliser le gingembre.

Merci pour cette information importante.

Je souhaite connaître les bienfaits du gingembre, et surtout le pratiquer ..

J’ai hâte de savoir les bienfaits du gingembre

Je vous remercie pour ce précieux conseil et je vais acheter le gingembre du Pérou. Bonne journée

J’adore le gingembre depuis que j’étais toute petite, grâce à mon Papa qui aimait cela confit. Là, j’ai 91 ans et en consomme bcp bcp. Je viens de confectionner de la confiture (ou condiment) de gingembre du Pérou. Pour 1kg, j’ai gratté pdt 3h !) Ma fille le consomme en thé, mon fils en condiment, moi à la petite cuillère en fin de repas, et tous les autres se secouent car trop fort.

Je le gratte avec une petite cuillère à café et c’est très efficace et rapide…😊

Bonjour,
Comment peut-on cultiver le gingembre chez soi ?
Dans une petite serre ou en plein air région Orléans
D’avance merci
Anne