Chère lectrice, cher lecteur,
Vous avez forcément déjà entendu que le poisson était bon pour la mémoire.
Et c’est vrai !
Car les poissons contiennent des graisses particulières : des oméga-3, sous forme d’EPA et DHA.
Ces oméga-3 sont dits « à longue chaîne » et ils ont des vertus reconnues :
- contre l’inflammation (le « terreau » de nombreuses maladies de civilisation comme le diabète) ;
- pour préserver la santé du cerveau et lutter contre les démences (Alzheimer, Parkinson) ;
- ou encore diminuer les symptômes dépressifs.
Mais pour cela, il faut consommer les bons poissons : ce sont les poissons gras comme les sardines, le saumon, le hareng, le maquereau, le thon ou les anchois qui concentrent le plus ces oméga-3 bénéfiques.
Le gros problème avec les poissons gras
Malheureusement, les poissons font l’objet d’une surpêche qui menace certaines populations comme le saumon d’Atlantique ou les thons rouge et albacore.
Par ailleurs, ils sont fortement pollués par des POP (polluants organiques persistants) qui s’accumulent dans leurs graisses… puis dans notre organisme, lorsqu’on les mange.
Ces polluants peuvent notamment dérégler notre thyroïde et favoriser le développement du diabète.
Même les petits poissons comme les sardines, les maquereaux et les anchois sont concernés.
C’est pourquoi les spécialistes conseillent désormais de limiter la consommation de poisson gras à une portion par semaine (contre deux auparavant).
Dans ces circonstances, comment faire pour continuer de profiter des bienfaits des oméga-3 ?
Il n’y a pas que les poissons qui contiennent des oméga-3
On retrouve aussi des oméga-3 dans les végétaux comme l’huile de colza, les graines et l’huile de lin, l’huile de cameline, l’huile de noix, les graines de chanvre…
Mais ces oméga-3 sont présents sous une autre forme : l’ALA (acide alpha-linolénique).
Malheureusement, cette forme d’oméga-3 n’a pas les mêmes bienfaits. Elle est intéressante pour la santé cardiovasculaire, mais elle n’a pas les mêmes pouvoirs sur la santé du cerveau.
Bien qu’une partie de l’ALA se transforme en EPA et DHA une fois dans le corps, cette conversion est extrêmement faible : 8 % pour l’EPA et à peine 1 % pour le DHA.
Or des chercheurs ont découvert qu’il était possible de « booster » ce taux de conversion en associant des sources végétales d’oméga-3 à une autre substance alimentaire.
Cette association végétale produit les mêmes effets que la consommation de poissons gras
L’étude(1) dont je vous parle a été menée entre autres par le Dr de Lorgeril, le chercheur qui a mis en lumière les bienfaits du régime méditerranéen sur la santé cardiovasculaire dans sa célèbre étude de Lyon en 1999.
Dans leur étude, le Dr de Lorgeril et son équipe ont découvert que les polyphénols ont la capacité d’améliorer nettement la conversion de l’ALA en formes actives d’oméga-3 dans notre corps.
(Les polyphénols sont des substances antioxydantes présentes dans les fruits, légumes et céréales complètes.)
L’étude a été réalisée sur les polyphénols présents dans le seigle complet et ont montré que plus la quantité de seigle complet dans l’alimentation était importante, plus la quantité d’oméga-3 actifs était grande également.
En revanche : cela n’est valable qu’avec le seigle complet, pas le seigle raffiné.
C’est logique : comme le seigle complet contient toutes les parties de la céréale, il contient beaucoup plus de micronutriments (notamment polyphénols) que le seigle raffiné qui, lui, a été séparé de son enveloppe.
Des dizaines d’autres synergies alimentaires bénéfiques
Pour résumer : si vous mangez, au cours d’un même repas, une tranche de pain de seigle complet associée à une source végétale d’oméga-3 (salade avec des graines de lin moulues, huile de colza, noix de Grenoble…), vous augmentez fortement la conversion de ces oméga-3 végétaux en oméga-3 actifs, avec tous leurs bienfaits sur la santé du cerveau, l’inflammation et la dépression.
Les chercheurs ont résumé ce phénomène sous le terme d’« effet poisson gras ».
C’est un exemple parmi beaucoup d’autres de ce qu’on appelle des synergies alimentaires. Des aliments qui, mangés ensemble, ont des bienfaits supérieurs sur votre santé que si vous les mangiez séparément.
En associant les bons aliments entre eux, vous pouvez donc aussi espérer :
- Assouplir vos articulations
- Renforcer votre immunité
- Décupler votre énergie
- Détoxifier votre organisme
- Lutter contre le diabète et les maladies cardiovasculaires
- Etc.
Le pouvoir des synergies alimentaires vient du fait qu’elles s’appuient sur des aliments entiers, qui contiennent déjà de nombreux nutriments puissants.
C’est pourquoi elles peuvent se révéler encore plus efficaces que des compléments alimentaires. En effet les compléments isolent des nutriments spécifiques… mais ils ont souvent du mal à être absorbés par notre organisme.
Découvrez en cliquant ici 89 synergies alimentaires parmi les plus puissantes pour votre santé.
Bien à vous,
Gaëlle Scrive
1 Michel de Lorgeril et al., “Rye polyphenols and the metabolism of n-3 fatty acids in rats : a dose dependent fatty fish-like effect”, Scientific Reports, 2017.
manger du poison c’est bien jolie tout ça mais il faudrait que le poisson sois
beau bon et frais a l’heure actuelle on nous vent beaucoup de merde malheureusement en nous faisant croire qu’il est frai (un vécu personnelle ) le pire il nie a pas qu’avec le poisson que ça se passe c’est bien a déploré ( LE SIECLE MODERNE LE PROFFIT ) au détriment de la SANTE